Message de Maitriya (Maitriya Sandesh)

20 mai 2011 570

Puisse le ciel éternel se modeler à la forme de la Terre et ainsi dissoudre le Samsara dans le champ vide du potentiel absolu, c’est-à-dire dans la vacuité (shunyata) et mener à la libération (moksha).

Puisse la foi envelopper notre monde, comme la lune nous apaise de ses rayons lumineux.

Puisse le monde baigner dans une sagesse parfaite, comme le soleil nous éclaire de sa lumière radieuse.

Puisse le monde résonner avec le Dharma, comme le son d’une conque.

Tout comme le porteur de la Dorje (Vajradhara), puisse l’amour de l’âme (Atma), de l’âme suprême (Paratma) et du non-soi (Anatma) prévaloir en ce monde.

Tout comme la fleur de lotus à huit pétales propage le parfum de la conscience divine, puisse le monde répandre les effluves de la discipline morale (sila), de la sagesse (pragya) et de la méditation (samadhi)

Je m’incline en hommage à Maitriya Nath et aux fidèles de toutes les religions.

Avec l’intention de chercher la voie la plus pure qui permette de libérer tous les êtres vivants et qu’advienne enfin la paix mondiale, six années de méditation ont été complétées.

Aujourd’hui est un moment prometteur mais il fut extrêmement difficile d’arriver à ce jour béni.

En cette ère de Kali, le monde a été piégé dans la roue samsarique (le cycle des existences sans fin) et a été condamné à dégénérer jusqu’à errer sans but.

Grâce aux sentiments d’amour et de compassion de Maitriya Nath, je suis ici pour éveiller le monde qui a été soumis à l’influence des circonstances de cet ère (ère de Kali).

Ce sujet est impénétrable pour le monde.

L’avènement en ce monde de Maitriya Nath s’est déjà produit quatre fois…

Mais Il est reparti en ne laissant que sa parole pour le monde.

Il y a 35 000 ans, des milliers de Bodhisattvas sont devenus des Arhats grâce à leur discipline morale (sila), leur sagesse (pragya) et leurs habiletés à la méditation (samadhi).

Un millier d’années plus tard, deux soeurs vinrent au monde.

À cette époque, la soeur aînée se manifesta en tant que Bodhisattva.

Quant à la soeur cadette, elle atteignit la Perfection miraculeuse avec l’intention de détruire le Samsara.

Les noms de ces deux soeurs étaient Bodhi Shravan et Mohima.

Dans le clan Sakya naquit esuite le bouddha Siddharta Gautama, ceci grâce aux méditations accomplies précédemment.

Dans le but de se replonger dans ses méditations passées et d’être en mesure de se concentrer, le bouddha Siddharta Gautama renonça à son foyer.

Grâce à la poursuite de ses méditations passées (méditation permettant la réminiscence des vies antérieures), il atteint Purva Gyan Siddhi (la sagesse parfaite s’appuyant notamment sur la connaissance des vies passées), et rétablit en ce monde les règles de la morale, la vision pénétrante et le Samadhi.

C’est au moment de l’accession au Niravana final, absorbé dans le Samadhi, que la parole de Maitriya Nath fut délivrée directement.

Il y a 2000 ans, j’étais sur cette Terre. Dans les circonstances d’alors, je restai seul en méditation.

Cette époque fut marquée par des événements transitoires extrêmement barbares, et c’est ainsi que je fus assassiné.

J’ai pu revivre les circonstances de cette mort au cours des 75 derniers jours.

Afin de pouvoir libérer ce monde, le fait de devoir demeurer durant plus de 2000 ans dans cet état de conscience, fut une douloureuse attente.

Mais soudain, il y eut un bruit de tonnerre et je pus enfin naître du ventre de ma mère.

“Peu de temps après ta naissance, tu entreras en méditation”

De telles pensées habitaient constamment ma mémoire subconsciente.

La raison de ma venue en ce monde, oubliée durant mon séjour dans le ventre de ma Mère et de par ses soins affectueux, me revint en mémoire après six ou sept ans.

Un jour, un être de très grande stature, vêtu d’une robe blanche, vint à moi et me fit une déclaration (me rappelant pourquoi j’étais venu en ce monde: ce que nous savons par les anciens discours de Dharma Sangha)

Puis de jour en jour, le contenu de mes méditations passées me fut révélé.

Au cours de cette période, alors que j’avais huit ou neuf ans, une vision miraculeuse m’apparut.

Non loin du village de Rattanpura, une famille Tharu amena le corps d’un défunt pour la crémation.

À ce moment-là, je jouais avec des amis.

Soudain, j’ai aperçu le bûcher funéraire en flammes.

J’y vis un rayon de lumière incandescent monter du corps et percer le ciel.

Cette lumière était de couleurs verte et jaune.

Après quoi, jour après jour, je devins capable de me rappeler la sagesse ancienne.

Grâce à cette éclatante lumière émanant du bûcher funéraire, je devins de plus en plus conscient que, tout comme la libération était possible après la mort, elle pouvait également être accessible aux humains ici-bas.

Ensuite, mes méditations passées me revinrent.

Du fait de la survenance de cette lumière, je ressentais un besoin grandissant de solitude et d’un endroit calme pour me concentrer.

En raison des méditations que j’avais pratiquées lors de mes vies passées, en commençant par le septième chakra et en remontant jusqu’au chakra supérieur (Brahma), mes souillures (kleshas) et illusions (mara) furent détruites; puis un faisceau de lumière invisible entra dans mon corps.

Dans cet état, devenant UN avec l’eau, l’air, le ciel (l’éther), la terre et le soleil (le feu), je fus en mesure d’obtenir tous les moyens nécessaires à ma subsistance via la méditation (samadhi).

Puis les fonctions du corps se sont ralenties me permettant d’hiberner.

Étant resté dans la même position pendant dix mois, soumis au froid de la terre, à la pluie pendant les orages, à la brume froide, le tissu sur mon corps s’est aminci.

Lorsque j’ai regardé derrière moi, j’ai vu que les termites avaient mangé mes vêtements.

J’ai essayé de bouger mon corps. Le corps tout entier était ankylosé et ne pouvait plus ressentir ni la faim, ni le chaud, ni le froid. Également, dans le monde, un courant d’incrédulité se répandait sur la sincérité de ma pratique concentrée sur la purification (tapasya charya).

La routine quotidienne qui fut mienne a été difficile à accepter dans le monde.

Même aujourd’hui, je vois beaucoup de gens sceptiques.

Celui qui peut atteindre la compréhension intérieure de Maitriya peut être optimiste car il baigne dans la Vérité.

Ceux qui, à l’inverse, sont dans l’erreur doivent la réparer, sans quoi ils seront accablés de pessimisme.

Dans la recherche du Corps Cosmique du Grand Véhicule (Mahayana Dharma Kaya), si mon corps-agrégat ne restait pas... Quel message pourrais-je livrer pour le monde?

Alors que j’étais seul et déterminé, demeurant dans la méditation sur la sagesse que j’avais reçue pour le bien du monde, un soir, il y eut une voix du ciel qui me fut adressée:

“Hé, Tapasvi Muni (jeune sage), lève-toi ! lève-toi ! lève-toi ! sinon tu vas mourir”, a dit la voix.

Alors que je contemplais dans ce face à face l’apparition de l’être divin, deux étincelantes lumières jaunes et vertes se sont mises à briller dans ses yeux.

Cette lumière est ensuite entrée dans mon corps se manifestant par le pouvoir du feu.

Après cela, quelques personnes aigries se préparaient à attaquer mon corps affaibli.

Me souvenant de mon corps fragilisé, j’ai décidé de changer d’endroit.

Quittant mon premier site de méditation pour me diriger vers le sud avec l’intention de trouver une nouvelle place pour être seul, je me suis soudain rappelé des membres de l’ancien comité.

Afin de ne pas leur causer d’inquiétudes, je les ai donc attendus jusqu’au matin, sous un arbre.

À huit ou neuf heures du matin, avec le bruit des pas, un groupe de sept personnes est arrivé pour me rencontrer dans la forêt déserte. Leur coeur était débordant de foi et de dévotion et leurs yeux étaient remplis de larmes.

Ces sept personnes furent des pratiquants du Dharma dans leurs vies passées.

Avec des cœurs débordants de foi et de dévotion et des larmes aux yeux, les sept personnes m’ont demandé : “Qu’avons-nous omis de faire ?” exprimant ainsi les sentiments de Maitriya et de compassion.

M’étant ainsi expliqué sur tous ces sujets, une fois qu’ils eurent bien compris mes explications, je suis reparti pour poursuive ma quête spirituelle.

De là, je suis parti pour un long voyage en pratiquant, pendant neuf jours, la méditation éveillé (Jagrit Dhyan*)

*méditation en marchant jour et nuit, sans s’arrêter, tout droit, à moins d’être détourné par un obstacle, arbre ou animal.

J’ai traversé des ravins au cœur de la jungle qui étaient remplis d’éléphants, de tigres, de cerfs, d’antilopes, de léopards, de lapins, d’ours, de chevaux sauvages, de singes, de paons et d’autres créatures, d’oiseaux et de plantes (arbres).

Il y a une rivière à fort courant qui traverse la région de Chitwan.

Une nuit, pendant que je traversais cette rivière pour me diriger vers le sud, toujours en méditation, j’ai entendu “Hé! Jeune Sage, si tu ne prends pas soin de ton corps, tu n’existeras plus ici-bas pour faire entendre ta voix et les formes du Dharma seront perdues”. Ayant entendu cette voix divine, tout en poursuivant ma méditation, je me suis résolu à retourner vers Halkoriya.

Une fois arrivé à Halkhoria, comme j’avais déjà averti de ne pas me chercher pendant six ans, je me sentais honteux et me suis caché dans un ‘shano’(petite place ombragée juste assez grande pour cacher le corps, habituellement un endroit où les animaux se cachent pendant les intempéries) dans une colline au nord-est d’Halkhoria.

Alors que je méditais dans la grotte depuis trois mois, sans eau, sans air, sans la chaleur du soleil, un chasseur à la recherche d’animaux est venu.

Il a repéré la grotte.

Le pauvre chasseur, espérant trouver de la chair animale, attendait à l’extérieur.

“Qui est là, un humain ou un animal?” a-t-il crié à trois reprises. J’ai alors levé la main en dehors de la grotte puis lui ai aussi montré ma tête.

Le pauvre chasseur en quête et avide de chair animale est reparti.

Pour le bonheur et le bien-être du monde tel que celui de ce chasseur, pour la jungle (incluant les animaux sauvages), pour la conservation des plantes, je me suis alors mis à méditer sur Maitriya.

Restant au pied de l’arbre qui exauce les souhaits, l’arbre Banyan à Halkhoria, et sous l’arbre Sindhuli à Baghjor, avec mon âme, mon corps et ma parole plongés dans la contemplation du Samsara de ce monde, sous cet arbre qui exauce les souhaits et dans la merveilleuse jungle de Baghjor, des milliers de révélations portant sur les sentiments (bhav-darshan), sur la sagesse (gyan-darshan) et sur la méditation (dhyan-darshan), la réalisation du cycle sans fin de l’existence (Samsara) et de réjouissants contenus de divers aspects du Dharma ont été reçues.

Seul dans la jungle d’Halkhoria, avec mon corps fragilisé, au coeur d’une nuit noire secouée de fortes bourrasques, mon esprit a été absorbé entre l’âme (Atma) et l’âme suprême (Paratma) et c’est ainsi que j’ai reçu la vision d’un face à face direct avec Maitriya Nath.

Les révélations dont j’ai été témoin ainsi que ses déclarations ne peuvent pas être dévoilées au monde pour l’instant.

Avec la sagesse de l’éveil, tout comme le corps de chaque être est composé des même cinq éléments...

... mon souhait est que le monde entier soit submergé par les mêmes sentiments d’amour (Maitri Bhavna) afin que tous s’unissent pour transformer le cycle des existences en amour et en compassion (Maitriya and Karuna).

Pénétrant la vision du monde de mon esprit, mon corps et ma parole, et propageant les Grandes Prières d’Amour Bienveillant pour la Paix dans le Monde, prières données pour le bénéfice et le mieux-être de tous les êtres ainsi que pour la conservation de la flore, je donnerai la vraie compréhension (satyagyan) de l’univers entier par le biais de la discipline morale (sila), de la sagesse (pragya) et de la méditation (samadhi).

L’Illumination parfaite (Samyak Sambodhi) s’obtient grâce à la sagesse (pragya), à la discipline morale (sila) et l’état de méditation (samadhi).

Le plaisir matériel et le confort à eux seuls ne peuvent pas permettre à l’humain d’atteindre la libération.

Si les morales ou règles sont suivies, chacun peut être libéré du matérialisme ainsi que du cycle de la naissance et de la mort.

Et si, au nom de la religion, on fait étalage d’opulence (riddhi) et de miracles, ceci est contraire aux règles du Dharma.

Le vrai Dharma consiste à libérer tous les êtres qui sont eux-mêmes incapables de se libérer de la souffrance du Samsara; leur montrer la voie de la libération : voilà la véritable règle du Dharma.

L’oeil divin (Bodhi Charya), la connaissance pure au-delà de l’esprit (Divya Bacha), la grande compassion (Vishuddha Parichitta Gyan), et un esprit éclairé sont la révélation du champ de potentiel infini, c’est-à-dire la vacuité (Shunyata) qui permet d’éradiquer toute trace de souffrance, de peur et de terreur.

Se dédier au salut des êtres sensibles du monde, se dévouer...

Partout où le samadhi se manifeste, là est le Dharma.

Quiconque dans ce monde cultivera un profond amour bienveillant (la conscience de Maitriya), ...

Quiconque, étant uni à l’âme suprême (Parmatma), s’abreuvera à l’élixir de la méditation (samadhi), ...

Quiconque, du fond de son âme, aura la force et la lumière de la sagesse de Maitriya...

... ouvrira la porte de notre monde à l’Amour, à la compréhension et au sentiment de Maitriya Nath pour le monde (Samsara.)

Il y a une manifestation directe de l’Être Vrai, le Grand Être et l’Être Bouddha (sat purush, maha purush, buddha purush)

Partout où il y a l’existence éternelle de toute vie humaine, là, la perfection de la vie est le Dharma.

L’accomplissement parfait du Dharma mène infailliblement à Shunyata (la vacuité.)

Au point de rencontre avec la sensation de la vacuité (Shunyata), il y a l’Illumination (Bouddhatva.)

Shunyata et Bouddhatva (vacuité et éveil) sont sans forme et non manifestés…

…plus solides qu’un roc fait de souvenirs de plaisirs matériels.

Au coeur de la sagesse de l’Illumination/Bouddhéité (Buddhattva), il y a la paix, il y a le principe gagnant de la libération pour le monde.

« Qu’il en soit ainsi. »

Que tous soient en paix/prospères/heureux.

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